La transmission du patrimoine religieux par l’école

L’école peut être mise à contribution de façon très efficace pour la mise en valeur et la transmission du patrimoine religieux. Robert Cadotte, ancien commissaire scolaire de la CSDM pour le quartier Hochelaga-Maisonneuve, nous parle d’un projet qu’il a réalisé dans ce sens. Afin de contrer une vague de graffitis dans les édifices patrimoniaux, il a mis sur pied, en 1999, un programme, repris et élargi en 2002, de découverte et de connaissance du patrimoine immobilier du quartier, dont une grande partie est à caractère religieux. Le projet a permis non seulement de faire connaître des éléments du patrimoine religieux, mais aussi d’en découvrir des nouveaux, qui étaient restés jusqu’alors cachés. On y apprend aussi que la consultation des archives des communautés religieuses a été essentielle pour comprendre l’histoire des bâtiments scolaires et des communautés religieuses, si intimement liés pendant longtemps au Québec.

Pour sa part, Denis Watters explique comment l’actuel cours d’Éthique et culture religieuse intègre l’étude du patrimoine religieux. Cela se fait par l’approche de l’acquisition des compétences et, à la base, on trouve trois composantes majeures :

  1. Analyser des expressions du religieux
  2. Établir des liens entre des expressions du religieux et l’environnement social et culturel
  3. Examiner une diversité de façons de penser, d’être et d’agir.

Il signale quelques défis que la transmission du patrimoine religieux pose à l’enseignant : 1) Susciter de l’intérêt ; 2) créer de l’ouverture ; et 3) planifier les apprentissages et les ressources. Finalement, il signale des possibles retombées sur les élèves en ce qui concerne la transmission du patrimoine religieux.

Source : Cadotte 2009, Watters 2009.

Ce contenu a été mis à jour le 10 août 2022 à 17 h 36 min.