Le catholicisme au Québec

Le catholicisme est arrivé au Québec avec les premiers colons en provenance de la France, autant comme leur religion propre que comme la religion officielle de la Couronne française. De plus, l’Église catholique française, en accord avec la Couronne, voyait la fondation de la Nouvelle-France comme le moyen d’étendre l’évangélisation dans le Nouveau Monde. À partir de 1760, on peut identifier quatre grandes périodes dans l’histoire du catholicisme au Québec :

  • En 1760,  à la fin du Régime français, les effectifs ecclésiastiques sont très réduits (124 paroisses et 196 prêtres pour une population de 70 000 âmes). 
  • Au début du Régime britannique, on assiste à une diminution des effectifs du clergé catholique (146 prêtes pour 150 000 âmes), pendant que l’immigration anglicane est encouragée par l’Angleterre. 
  • Après l’Acte d’Union de 1840, on assiste à un grand développement de l’Église catholique au Québec, avec l’arrivée de communautés religieuses françaises et la fondation des nouvelles. Le nombre de prêtres augmente progressivement, au point qu’en 1930, on en compte 4 000, en 1940, 5 000 et en 1960, 8 400. 
  • Avec la Révolution Tranquille, à partir de 1960, on assiste à un recul très important du rôle social joué par l’Église catholique du Québec, qui perd progressivement le contrôle des hôpitaux et des maisons d’enseignement. Les vocations religieuses diminuent de façon très claire (4 285 prêtres en 1981) ainsi que la pratique religieuse (80 % en 1960, 5 % en 2001). Le nombre de paroisses passe de 1 852 en 1995 à 1 717 en 2003, résultat des regroupements devenus nécessaires avec l’abandon de plusieurs lieux de culte.

Ce contenu a été mis à jour le 3 août 2022 à 21 h 11 min.